le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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DCA - Défense Contre Avions - Divers |
- | Défense anti-aérienne.
Les Anglo-Saxons diront AA (Anti-Aircraft).
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GRDI - Groupe de Reconnaissance de Division d'Infanterie |
PS - Poste de secours - France |
- | Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.
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Dans ce texte : Simplifions, simplifions... de Thiriel le lundi 13 juin 2005 à 09h45Des défauts, sans aucun doute.
Mais ce qui reste profondément lassant c'est de constater cette vision monolithique et simpliste de l'armée française de 1940. Le vaincu est forcément irrécupérable et en dessous de tout...
Or, les Allemands triomphent grace à un force d'élite relativement réduite (une vingtaine de divisions entraînant l'ensemble) mais supérieurement employée et soutenue (grace à l'aviation et la DCA légère en particulier).
Est-ce à dire que l'armée française, pauvrement utilisée et dépassée par l'évolution de la situation trop rapide pour elle, ne disposait-elle malgré tout pas de troupes solides capables de tenir (comparables aux unités US que vous citez) ? C'est aller très vite en besogne. Voyez du côté des combats de Stonne, du corps de cavalerie vers Gembloux, des GRDI, de la résistance à Dunkerque, des combats sur l'Aisne ou sur la Loire... Voyez l'excellente tenue de la chasse française malgré les circonstances. L'effondrement de la Meuse n'est en aucun cas le miroir unique de l'armée française. A partir de juin, il est évident que le déséquilibre rend tout redressement impossible sauf miracle d'un calibre encore supérieur à celui de la Marne.
Il est extrêmement facile de regretter a posteriori que l'armée française de 1940 n'ait pas cumulé à la fois le format de l'armée rouge, les qualités d'organisation et de moral de la Wehrmacht, la puissance navale de la Royal Navy avec un parc matériel de 10000 chars et 10000 avions ultra modernes et n'ait pas planté son épée dans les reins de l'Allemagne tout en surveillant l'Italie - Toute seule, ou presque, bien entendu...
Ce que n'avait pas l'armée française de 1940 pour résister à un nouveau type de guerre, personne ne l'avait à cette date. Pour détourner Churchill de mémoire 1940:
"Comment la France essaya t-elle, presque seule, de tenir le temps que ceux qui avaient été à moitié aveugles fussent à moitié prêts"
PS: 1944 - vous noterez que ce "coup de boutoir" (pourquoi "troisième" ? vous comptez 1914 ?) est possible et connaît quelques succès initiaux justement du fait que le commandement allié ne croit pas une offensive d'une telle ampleur dans les Ardennes plus que le commandement français de 1940. Résultat, un petit cordon de troupes américaines tient seule le secteur lors du déclenchement des opérations offensives allemandes. *** / *** |