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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Troupes d'occupation - TO - Divers |
Dans ce texte : "Qui sauve une âme de l'alliance, sauve la création" de René CLAUDE le jeudi 10 février 2005 à 19h20
Bonsoir,
C'est juste. Merci d'avoir rectifié.
J'ai aussi lu que les chiffres concernant les déportés du convoi et ceux qui parvinrent à s'échapper grâce à l'action des trois résistants variaient selon les sources. Mais l'exemplarité de cette action demeure.
Le bilan de cette opération peu commune sera mitigé. Les chiffres, qui plus tard, en ont été donnés, ne sont pas partout les mêmes. On ramassa des morts et des blessés tout le long du trajet. Une donnée vraisemblable fait état de 231 évadés, dont 90 repris, de 26 fugitifs abattus, de 23 morts au total.
Les chiffres donnés ici par Prosper semblent plus précis.
Si cet acte (parmi d'autres) a été mentionné par R. Delpard dans son ouvrage qui est une bonne introduction à un chapitre douloureux de l'histoire de la collaboration encore peu étudié par les chercheurs - du moins avant la fin des années 90 -, c'est sans doute pour démontrer que les troupes d'occupation allemandes et la police nazie purent compter sur le bon vouloir et même le zèle des administrations françaises, du haut en bas de la hiérarchie, pour mener à bien le recensement, les rafles et l'organisation des convois vers les camps de concentration et d'extermination.
Lorsqu'ils se heurtèrent à des manifestations de résistance "passive" (Hollande), des actes de solidarité (Danemark, roi en tête ou en Bulgarie) ou encore à des actions plus violentes (Belgique), ça déréglait les plans. Quelques groupes ou réseaux décidés pouvaient perturber les déportations ou les faire échouer, même si ce fut temporairement.
Bien cordialement,
RC *** / *** |