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Massacre à Malmédy ? Ardennes: 17 décembre 1944 - Gerd J Gust  Cuppens
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Waffen SS - Allemagne nazie
-

Section de protection de l'armée. Unités combattantes de la SS (Voir SS).


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.

Dans ce texte :

massacre? Oui, massacre! de aliasflaubert le dimanche 19 décembre 2004 à 11h42

Je trouve assez déplaisant le titre de cet ouvrage ainsi que la manière dont Prosper Vandenbroucke en rend compte, en particulier par l'emploi du conditionnel dans la phrase: "Des Waffen SS auraient massacré des dizaines de prisonniers de guerre américains (certains disent même plus de cent). Cette version des événements est restée inchangée pendant près de quarante cinq ans."
Il y a bien eu un massacre de soldats prisonniers et désarmés: tous les témoignages concordent, même si le nombre exact de victimes prête encore à discussion (le chiffre officiel est de 86 victimes, mais certains ramènent le chiffre à 75).
Seules les raisons et le déroulement de la fusillade font l'objet d'interpétations différentes: le crime a-t-il été prémédité ou ordonné? Les soldats allemands interrogés après-guerre le nient, parlant d'une tentative de fuite ou d'une espèce de malentendu (une reprise des combats) qui aurait provoqué la fusillade. C'est possible, mais il n'empêche que, objectivement, les soldats américains étaient désarmés (au moins pour le plus grand nombre si l'on admet, selon l'une des versions, que certains d'entre eux auraient récupéré des armes dans les camions, mais on ne dit pas combien...), que la fusillade les a tous visés, qu'ils ont été pour la plupart abattus et enfin que les Allemands ont achevé les blessés d'une balle dans la nuque.
Il faut rappeler à ce propos que ce sont des survivants de ce massacre qui, revenus dans leurs lignes, ont immédiatement témoigné de ces faits comme d'un crime de guerre, ce qui a d'ailleurs suscité le scandale dans l'opinion publique américaine (et très vraisemblablement entraîné des représailles - elles aussi criminelles - contre les soldats SS et allemands en général dont notamment 60 soldats prisonniers au village de Chenogne): leurs témoignages sont immédiats et concordants, ils étaient désarmés, ils ont été surpris par la fusillade et n'ont dû la vie sauve qu'à la fuite ou la chance (couchés au sol, ils ont été laissés pour mort). Il s'agissait bien d'un massacre de prisonniers désarmés.
S'il est important d'entendre les justifications allemandes (il est possible sinon vraisemblable qu'aucun ordre n'ait été donné), il faut bien voir qu'elles ne portent pas sur les faits objectifs eux-mêmes, mais seulement sur les raisons qui auraient poussé les Allemands à tirer. On remarquera d'ailleurs que, poussés à se justifier, ces témoins allemands semblent (je n'ai lu que le compte-rendu de l'ouvrage, pas l'ouvrage lui-même) beaucoup plus s'attarder sur le déclenchement du tir que sur les faits ultérieurs: pourquoi ont-ils continué à tirer et pourquoi ont-ils achevé les blessés?
En conclusion, je pense qu'il ne faut jamais minimiser des crimes de guerre (ni d'un côté ni de l'autre) même s'il est important de les remettre dans leur contexte (fait d'une brutalité inouïe, de peur, de diabolisation de l'ennemi, etc.). Il n'est pas permis (moralement) de mettre un point d'interrogation à côté du massacre de Malmédy.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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