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l'appel du 18 juin 1940 - François Delpla
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


Darlan (François) - France
-

(1881-1942) Commandant d'une batterie de canonniers marins pendant le Première Guerre mondiale, François Darlan est nommé en 1926, directeur du cabinet de Georges Leygues, ministre de la Marine. Il s'y consacra déjà à la rénovation de la flotte. En 1934, il reçoit le commandement de l'escadre de l'Atlantique; en 1936, chef d'état-major général de la Marine; en 1938, amiral de la flotte.
En juin 1940, il entre dans le gouvernement de Pétain comme Ministre de la Marine. En décembre 40, à la suite du renvoi de Laval, il est nommé vice-président du Conseil et est considéré comme le dauphin du Maréchal Pétain.
Présent à Alger, en novembre 42, lors du débarquement américain en AFN, Darlan se rallie à la cause alliée après s'y être opposé quelques jours. Il sera assassiné le 24 décembre suivant par le jeune Bonnier de la Chapelle.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

selon R-L. Bruckberger : de Laurent Laloup le mardi 30 novembre 2004 à 18h08

« A l’heure où les ombres s’allongent » , autobiographie du Père Bruckerger, pour la période de 58 à 87, ne pouvait pas vraiment faire l’objet d’une contribution, mais ce passage mérite d’être partagé avec vous.


« De Gaulle n'est pas un maniaque, c'est le contraire d'un mégalomane, d'un fou. Essentiellement, il est un stratège: ce qui est le plus remarquable, dans son appel de juin 1940, c'est qu'il n'invoque que la froide et rationnelle analyse stratégique. À aucun moment il ne s'adresse à l'honneur des Français - lui qui en avait un sens si aigu. Aucune allusion non plus à la parole donnée par la France au Royaume-Uni. On a le sentiment que, par-delà tous les soldats et marins français, tous, auxquels il s'adresse directement, De Gaulle parle surtout et peut-être uniquement aux quatre ou cinq chefs militaires qui détiennent encore les lambeaux de notre puissance guerrière: notre flotte intacte et armée, nos immenses territoires coloniaux. Et que dit De Gaulle à ces chefs de guerre? Il ne leur dit pas: « En ne continuant pas le combat, vous vous déshonorez!» Il leur dit: «Prenez garde de ne pas miser sur le mauvais cheval. Analysez correctement la situation. Il est clair qu'à la fin des fins, l'Allemagne sera vaincue. » «La France a perdu une bataille! La France n'a pas perdu la guerre! Cette guerre est une guerre mondiale! Dans l'univers libre, des forces immenses n'ont pas encore donné. Un jour, ces forces écraseront l'ennemi. Il faut, ce jour-là, que la France soit présente à la victoire! Tel est mon but, mon seul but! »
L'homme qui a fait l'appel du 18 juin n'est pas tellement l'homme d'une idée, que l'homme d'un raisonnement stratégique, dont au fil des mois, les faits viendront confirmer la justesse. Telle est sa grandeur et sa solitude puisqu'à ce moment-là, il est seul à tenir ce langage, à faire ce raisonnement. Au fur et à mesure que se déroulera la guerre, point après point, les faits lui donneront raison. D'où la rage qui ira s'accroissant d'un Weygand, d'un Darlan, d'un Boisson, d'un Laborde, d'un Noguès contre De Gaulle: dès le départ il leur avait démontré qu'ils étaient des imbéciles, des incapables, et que leurs galons n'y changeaient rien. Stratégiquement, lui seul s'était montré à la hauteur de la situation, l'avait analysée correctement. Ce sont là choses qui ne se pardonnent pas au sein d'une confrérie. »


Bonne lecture !

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