Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

Histoire élémentaire de Vichy - Amiral Auphan
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Auphan (Amiral) - France
-

(1894-1982) L'amiral Auphan est nommé secrétaire d'Etat à la Marine le 18 avril 1942. II démissionnera le 17 novembre 1942. II avait été membre des cabinets militaires de Georges Leygues et de François Piétri, commandant de la "Jeanne-d'Arc" en 1936, sous-chef d'état-major de la Marine en 1939, directeur de la Marine marchande en juillet 1940, chef d'état-major général des forces navales en 1941. En août 1944, à Paris, il tentera de transmettre les pouvoirs de Pétain à de Gaulle. Condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité en 1946, il comparaîtra en juillet 1955 devant la Haute Cour qui prononcera une peine dont il sera immédiatement relevé. Ardent défenseur de la mémoire du maréchal, l'amiral Auphan est l'auteur de nombreux ouvrages sur Vichy, notamment d'une "Histoire élémentaire de Vichy"


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Milice - Vichy
-

Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


2e DB - Deuxième Division Blindée - France
-

Division mythique et pourtant bien réelle commandée par le général Leclerc. Symbole politique du renouveau et de la réunification de l'armée française. Elle n'est qu'une des 8 divisions françaises qui débarqueront en août 1944 et participèrent à la libération de la France avec les Alliés, mais elle les a un peu éclipsées. Elle est principalement connue pour la libération de Paris et Strasbourg qui furent pourtant ses combats les plus faciles.

La 2e DB fut divisée en 4 groupements tactiques (GT) désignés par l'initiale du nom de leur commandant.


DB - Division Blindée
-

Une DB se compose organiquement de trois Régiments de Chars moyens, d'un Régiment de reconnaissance, d'un Régiment d'Infanterie porté à trois Bataillons, d'un Régiment de Tanks-Destroyers, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 automoteurs, d'un Groupe d'Artillerie antiaérienne, d'un Bataillon du Génie et de Services.
La DB se subdivise en trois Combat Command (CC).
(Source: Maréchal de Lattre).

-

2e DB est mythique - Voir Deuxième DB.

Dans ce texte :

Quatre ans plus tard de Francis Deleu le lundi 01 novembre 2004 à 20h53

Bonsoir,

En août 1944 alors que la Libération de la France et la victoire alliée ne fait plus aucun doute, Pétain et son gouvernement s'activent pour "assurer la transition du pouvoir dans la légitimité afin d'empêcher la guerre civile et de réconcilier les Français de bonne foi" .

On sait que Laval avait conçu de rappeler Edouard Herriot, le dernier président de la Chambre, pour réunir l'Assemblée nationale qui avait délégué ses pouvoirs à Pétain en juillet 1940. On n'ignore si Pétain cautionna cette tentative! Toutefois pour que la manoeuvre aboutisse, il était nécessaire que Pétain se rende à Paris pour la "remise du pouvoir". Pétain s'y refuse. Auphan, qui ne manque de candeur, donne deux explications:

- page 262 : *** il [Pétain] ne voulait pas s'y risquer sans l'accord de la Résistance. ***
- page 263 : *** Prudent jusqu'au bout, il [Pétain] ne voulait pas prendre l'initiative de déchirer l'armistice avant la libération de la capitale. ***

Auphan prend-il ses lecteurs pour des naïfs?
"Déchirer l'armistice"?... alors que les alliées et la 2e DB sont aux portes de Paris et que la déroute allemande est évidente?
"L'accord de la résistance"?... alors qu'elle est traquée par les services d'ordre de Vichy... la Milice en particulier?

En réalité, le Maréchal Pétain nourrissait d'autres ambitions. Sous couvert de réconciliation nationale, il cherchera à conserver sinon une parcelle de pouvoir, au moins les acquis de la Révolution nationale. A cette fin, le 11 août 1944, Pétain remet à son dauphin, l'amiral Auphan, la délégation de pouvoir suivante:

***
Désignation d'un plénipotentiaire

Vichy, le 11 août 1944
Le Maréchal de France
Chef de l'Etat

Je donne pouvoir à l'amiral Auphan pour me représenter, auprès du haut commandement anglo-saxon en France et, éventuellement, prendre contact de ma part avec le général de Gaulle ou ses représentants qualifiés, à l'effet de trouver au problème politique français, au moment de la libération du territoire, une solution de nature à empêcher la guerre civile et à réconcilier tous les Français de bonne foi.
Si les circonstances le permettent, l'amiral Auphan m'en référera avant toute décision d'ordre gouvernemental.
Si c'est impossible, je lui fais confiance pour agir au mieux des intérêts de la Patrie, pourvu que le principe de légitimité que j'incarne soit sauvegardé. (...)

***

Détail amusant! En confiant à l'amiral Auphan cette délégation de pouvoir, Pétain lui remit également un dossier qu'il tenait serré dans un tiroir de son bureau. Ce dossier renfermait la procédure de condamnation à mort du général de Gaulle, quatre ans plus tôt. Pétain y épingla la fiche manuscrite suivante:

*** Le Maréchal de France, Chef de l'Etat

Le jugement du général de Gaulle s'est imposé:
1) Par une nécessité de discipline militaire;
2) Comme valeur d'exemple afin d'arrêter un mouvement d'exode d'officiers français vers l'étranger;
3) Il est évident que ce jugement, par contumace, ne peut être que de principe. Il n'a jamais été dans ma pensée de lui donner une suite;
4) Je suis prêt au contraire à m'associer aux actes qui faciliteront le retour de l'ordre en France et l'union des coeurs entre tous les Français. ***


Opportunisme de la dernière heure? A chacun de juger!

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.06 s  3 requêtes