dans une édition du Club France Loisirs, avec
l'autorisation des Editions Phébus.
"Quand la guerre commence, Tereska Torrès a
dix-neuf ans. Fille d'artistes juifs polonais convertis aux catholicisme, tout
juste bachelière. Tereska décide de quitter la France pour gagner Londres afin
de se mettre au service d'un certain général français.
La voici engagée dans le Corps féminin des Forces
françaises libres. Dès lors, jour après jour, elle consigne dans son journal son
apprentissage de la guerre: le monde des adultes, la vie de caserne, la
promiscuité des chambrées, la peur et la mort qui rode, Charles de Gaulle et
Maurice Schumann. En juin 1944, elle épouse Georges Torrès, 20 ans. Il ne
connaîtra jamais sa fille: engagé dans la 2e DB, il meurt sur le front 5 mois
plus tard. Un témoignage passionnant et émouvant." (Texte au rabat de la jaquette du livre.)
Le livre tiré du Journal de Tereska Torrès raconte au jour le jour cinq
années d'une jeune fille d'abord, d'une femme ensuite. Dès les premières pages,
le lecteur est séduit. Ce n'est pas une autobiographie. C'est le journal d'une
écolière qui consigne simplement tout ce qui lui arrive, tout ce qu'elle voit,
tout ce qu'elle entend, tout ce qu'elle ressent.
"Depuis l'âge de neuf ans, j'écris tous les jours sur des cahiers
d'écolières. Il se sont accumulés et je suis dans ses pages le passage des
années, j'entends mes différentes voix d'enfant, de jeune fille, de femme: toute
ma vie est là.
La partie que publient les éditions Phébus est celle de la guerre de
1939-1945.
En juin 1939, j'avais passé mon premier bac. C'est l'été, je suis en
vacances au bord de la mer avec mes parents. Le 3 septembre, je commence un
nouveau cahier.... (Tereska Torrès)
Le 3 septembre c'est l'invasion de la Pologne par les nazis. Le 18 juin
1940, elle écrit "la France a repris les armes... je suis allée passer mon
bachot à Bayonne." Elle rejoint l'Angleterre. Elle se lance crânement dans
l'action. Autour d'elles, tous les jours, la mort frappe.... à Londres sous les
bombes ou ailleurs, ses amis tués au combat. Elle s'inscrit dans l'armée
féminine de la France libre...
... une somme de petites histoires vécues au jour le jour qui ne
s'oublient pas et qui font la substance de l'Histoire.
Francis.
"Auteur et éditeur assurent que ce "Journal" a
été publié tel qu'il fut écrit, sans y apporter la moindre retouche. On les
croit volontiers et c'est ce qui donne tout son poids à ce témoignage
exceptionnel" (André Lafargue, Le Parisien)