Ce petit livre écrit par un collectif
de spécialistes et de chercheurs sous l'égide de l'association d'amitié
franco-vietnamienne permet de ne pas oublier que la guerre du vietnam, conflit
entre deux blocs, fut aussi une guerre chimique.
" Il rappelle tout d'abord
l'origine et la nature du problème (la guerre du Vietnam, les conditions dans
lesquelles les Etats-Unis ont utilisé l'arme chimique, l'engagement des
scientifiques, l'ampleur des dégâts, sur les plans tant sanitaire
qu'environnemental, les incertitudes scientifiques), puis fournit quelques
pistes sur le perspectives dans un certain nombre de domaines (environnemental,
sanitaire, social, juridique)." F Gendreau, p13.
En effet, les Etats-Unis ont répendu
plus de 77 millions de litres d'herbicides, dont de l'agent
orange, sur environ 2 500 000 hectares dans le but avoué de
débusquer plus facilement les Vietcongs de la jungle jugée impénétrable,
anéantir toute végétation le long des routes, des cours d'eau, des camps
militaires, mais aussi de détruire toutes cultures dans les zones controlées par
le Nord.
Ainsi le Sud Vietnam fut un
formidable champs d'expérimentation et d'utilisation de différents produits
chimiques dont l'agent orange semble avoir été le plus efficace par sa toxicité,
la dioxine étant un de ses composants principaux.
Une estimation récente (2003) parle
d'un total de 386 kilogrammes de dioxine
répandu...
mais il y eut aussi, 100 000
tonnes de napalm, du malathion, du phosphore blanc et des gaz
neurotoxiques et je vous laisse imaginer les dégâts causés tant sur
l'environnement que sur les personnes, civiles et militaires.
Les victimes , aussi bien
vietnamiennes qu'américaines, se comptent par millions...
bonne
lecture