Voici ce qui est écrit au dos :

La brève vie du général Leclerc, chef de la légendaire 2e DB, libérateur de Paris, mort à l'âge de quarante-cinq ans dans un accident d'avion, fut un engagement sans faille au service de son pays. Né Philippe de Hautecloque, dans une famille de vieille noblesse picarde, il s'évade de France après la défaite de 1940 et rejoint le général de Gaulle à Londres. Il servira avec une loyauté exemplaire l'homme du 18-Juin au cours d'une épopée qui le conduira du Tchad à Hanoi en passant par Berchtesgaden et dont le sommet sera la libération de Paris, le 25 août 1944.

C'est le récit de l'héroïque chevauchée du capitaine de Hautecloque, général Leclerc, maréchal de France, que nous livre ici le général Compagnon: "J'ai connu le général Leclerc à deux époques différentes. En 1935-1936, à Saint-Cyr, il commandait l'escadron de cavalerie; il soulevait une profonde admiration de la part de tous ses élèves, dont j'étais le plus jeune. J'en ai été marqué pour la vie. A partir de 1943, j'ai été placé sous son commandement, à la 2e DB, puis en Indochine au sein du groupement de marche de la 2e DB. Je l'ai servi avec dévotion. Ce livre, en ce cinquantième anniversaire de la Libération, est donc un hommage rendu au chef que j'ai admiré et aimé. C'est aussi le travail d'un historien, ayant scruté les archives avec attention, interrogé les témoins et en outre utilisé ses propres agendas pour atteindre autant que possible à l'objectivité. Le personnage de Leclerc est profondément attachant. Puissé-je réussir à en convaincre le lecteur".

J'ajouterai que ce livre retraçant l'intégralité de la vie de Leclerc, nous montre aussi l'évolution continue de de Hautecloque vers Leclerc. Cet aristocrate guerrier, remerciant dieux de lui offrir son premier "baroud" au Maroc, deviendra Leclerc le révolutionnaire, convaincu que dans cette révolution nécessaire il perdra ses privilèges. Puis, la réalité de la libération ayant étouffé le rêve, il montre comment il tentera en Indochine d'être à la fois un homme d'ordre et de paix.

Un seul regret : pourquoi avoir passé sous silence l'attitude de Leclerc lors de l'épuration ? En 44 et 45, les SS français ou allemands payèrent souvent de leur vie,.les méfaits du Nazisme. J'aurais aimé que ce soit dit.

Jacques