1939. Les armées de Hitler déferlent sur la Pologne. Irena Gut, une belle jeune fille, élève infirmière et fervent catholique, habite tout près de la frontière allemande. L’armée en déroute se replie vers l’Est, avec les infirmières de l’école d’Irena qui refusent la reddition. Elles tombent alors aux mains des troupes russes et sont réquisitionnées pour leur hôpital de campagne.
Violée à plusieurs reprises puis évadée, elle est bientôt prise dans une rafle allemande et affectée dans une usine d’armement.
Son destin bascule lorsqu’elle tente de venir en aide à une douzaine de juifs, pour leur permettre d’échapper aux exterminations programmées par Rokita, l’archange pervers de la solution finale…….
( Source : 4ème de couverture du livre )
Personnellement j’ai trouvé qu’il fallait ajouter à cette présentation un post-scriptum de l’éditeur
( page 276 et 277). Le voici :
'' Les événements de ce récit ont tous été vérifiés par le Yad Vashem. Les témoins les ont attestés ; les survivants les ont confirmés. C’EST UNE HISTOIRE VRAI.
Peut-être certains détails, noms de rues ou teneur exacte des conversations, ont-ils été oubliés : ces événements ont eu lieu des décennies avant que la narratrice ne commence à écrire, et ont été vécus, pour la plupart, dans des conditions de stress intense.
Mais les personnages eux-mêmes ( Irena et sa famille, le docteur Olga et le docteur Myriam, le Major Rûgemer, le Sturmbannfürher Rokita, Schultz, et bien entendu tous les juifs, qui grâce à Irena, ont échappé à l’Holocauste ) figurent ici sous leur identité réelle. Les actions qui leur sont imputées furent toutes aussi réelles.
On souhaiterait, à vrai dire, que bien des personnages, bien des actions de ce récit soient imaginaires. Il n’en est malheureusement rien.
Irena a vécu toute sa vie avec l’image récurrente d’un bébé lancé en l’air et abattu au vol. Et cette image la poursuivra jusqu’à sa mort.
Mais grâces en soient rendues à cette part d’humanité qui réside malgré tout en l’homme, les événements héroïques et les dévouements exemplaires sont tout aussi vrais.''