Libérés des griffes nazies en 1945, des prisonniers, des déportés belges n'en reviennent pas de croiser, en territoire allemand, des compatriotes en armes. Cinquante mille Belges servent, cette année-là, dans les
'' bataillons de fusiliers '', dont un grand nombre de volontaires de guerre de 1944 aux unités incorporées dans les armées alliées en campagne.
Comment était constitué un bataillon de fusiliers? En quoi consis-taient son équipement, son charroi, son armement? En quoi aussi différent les pelotons d'infanterie de 1914,194O,1944,1955,1985... et des années à venir avec l'apparition des '' véhicules de combat '' AIFV (Armoured lnfantry Fighting Vehicle) dont s'équipe présentement l'armée belge?
Et que furent l'instruction de ces soldats d'après la Libération, leur état d'esprit après plus de quatre années d'occupation, leurs relations avec les frères d'armes alliés et l'ennemi irrémédiablement vaincu encore que le 4 janvier 1945, le général George S. Patton observait:
'' Nous pouvons encore perdre cette guerre ''?
Des anecdotes émaillent ce récit à la fois humain et technique. L'ouvrage retrace aussi les pérégrinations des différents bataillons de fusiliers dont plusieurs servirent au sein de l'armée américaine et notamment '' dans la foulée de Patton '', ce prestigieux général de la 3th US Army dont on célébra, en 1985, à la fois le centenaire de la naissance ( 11 novembre ) et le 40ème anniversaire de la mort tragique ( 21 décembre ).
( Source : 4ème de couverture de l’ouvrage )