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Le médecin Adélaïde Hautval (1906-1988), arrêtée en avril 1942 alors qu’elle tentait de franchir la ligne de démarcation, est accusée par les Allemands du délit « d’amitié envers les juifs » pour avoir défendu en gare de Bourges une famille juive maltraitée : elle est déportée à Auschwitz en janvier 1943. Affectée comme médecin au bloc des expériences médicales sur la stérilisation, elle observe scientifiquement les horreurs perpétrées par les médecins SS. Refusant de prêter la main aux actes criminels, elle est sauvée miraculeusement de l’exécution par une détenue politique allemande, chef de l’infirmerie. Son témoignage sur la vie à l’intérieur du camp dans la proximité immédiate des chambres à gaz, écrit en 1946 et publié pour la première fois en 1991 aux Éditions Actes Sud, fait l’objet d’une réédition, avec une postface d’Anise Postel-Vinay sur les expérimentations humaines nazies.
Réédition avec présentation et postface d’Anise Postel-Vinay, Paris aux Éditions du Félin, « Résistance. Liberté-Mémoire », en 2006