Bonsoir,
La brèche ouverte sur le canal Albert conjugué à la prise de fort d'Eben-Emael, l'un et l'autre réputé comme quasi infranchissable, est une catastrophe pour les états-majors alliés. Toutes les tentatives de contre-attaque par la 7e DI belge ayant échoué, le commandement belge décide d'employer les quelques avions rescapés des bombardements du 10 mai.
Le 11 mai au matin, trois pelotons de bombardiers (Fairey Battle) escortés de 6 chasseurs "Gloster Gladiator" tentent de détruire les deux ponts encore intacts. Les bombes de 50 kg qu'un "Fairey Battle" peut emporter ne font qu'égratigner le béton. En outre les "Fairey Battle" volant à basse altitude constituent des cibles faciles à atteindre par la défense aérienne allemande appuyée par la Luftwaffe. Dix des quinze appareils seront abattus.
Il est fait appel à la RAF. Elle intervient dans l'après-midi du 11 mai. Elle perdra 33 "Fairey" et "Blenheim" sur les 42 appareils envoyés. Les ponts sont toujours intacts.
Les Français interviennent à leur tour avec 13 appareils (*) dont aucun ne reviendra. Les ponts sont toujours intact et le resteront.
Bien cordialement,
Francis.
(*) le modèle des appareils n'est pas spécifié. Je connais un spécialiste qui pourrait nous éclairer.
PS. Ma petite histoire n'est pas reprise dans l'ouvrage de Peter Taghon. Elle est déposée ici pour faire plaisir aux aviateurs et autres fans de tout ce qui vole d'une part et pour illustrer l'importance du canal Albert dans les plans de défense contre l'envahisseur allemand d'autre part. |