Si je suis le raisonnement de Jacques, il serait souhaitable de laisser la possibilité aux éléments des troupes d'élite de réfléchir... Dangereux ça. Non je crois justement que ces hommes-là ne doivent en aucun cas se poser de question. Leur efficacité repose avant tout sur un entraînement très poussé et sur une obéissance aveugle aux ordres. Cela impose, bien sûr, d'avoir un encadrement de sous-off et d'officier hors pair et qui impose le respect à la troupe.
Mon père m'a raconté que jeune lieutenant au 1er bataillon étranger de parachutistes en Indo en 1950, il avait dans sa section une poignée d'anciens SS. Bon. Au début, ces vétérans du front de l'Est le prenaient un peu de haut et rigolaient lorsque le petit français leur donnait des ordres. Et puis, au premier engagement, mon père a pris la tête de sa section et s'est tenu debout au milieu de ses hommes sous le feu des Viets. A compter de ce moment, il a pu exiger tout et n'importe quoi de ses Allemands.
Cette petite anecdote, pour montrer que pour faire des soldats d'élite, il ne faut pas des intellos qui se tournent le doigt dans le c.. pendant une heure avant de faire quoi que ce soit, mais des hommes entraînés, qui ne vont se poser aucune question lorsque leur chef leur demandera de partir à l'assaut.
Et ce genre de bête de guerre est absolument nécessaire pour vaincre...
Ceci dit, je le répète, il leur faut aussi des officiers d'élite capables de réfléchir pour eux et capables, comme le disait Jacques, de faire remonter les problèmes à la hiérarchie.
Bonne journée!!
JRG |