Bonjour,
Lorsqu'une nation a le "blues" - pour utiliser un terme à la mode - lorsqu'elle perd ses repères, les "vents mauvais" ne sont pas ceux qu'imaginait le maréchal. Les "vents mauvais" ce sont les tribuns dont les slogans, les "formules-chocs" assénés jour après jour, deviennent autant de bouées de sauvetage auxquelles s'accrocher. Comme le dit fort bien Pierre, ce discours n'est pas d'hier, il est toujours d'actualité.
"J'ai vécu les années 30 dans le désespoir de la décadence française, avec le sentiment que la France s'enfonçait dans le néant. Au fond, la France n'existait plus. Elle n'existait que par la haine des Français les uns contre les autres".
Cette phrase est de Raymond Aron ("Le Spectateur engagé", entretien avec Jean-Louis Missika et Dominique Wolton, chez Julliard 1981). Pierre Laborie dans son livre "L'opinion française sous Vichy", la reprend en exergue du chapitre "La crise d'identité nationale". (*)
C'était hier!
Aujourd'hui! Une revue, à gros tirage, dans son dernier numéro, titre sur deux pages "La France est-elle sur le déclin?". Rien n'a changé! Croisons les doigts en espérant qu'un homme "providentiel" ne fasse le "don de sa personne" pour nous tirer de là.
Bien cordialement,
Francis.
(*) C'est ki ki va proposer le livre de Pierre Laborie en contre-point du livre de Gérard Miller? Sinon, je m'en charge après relecture attentive. |