Bonjour,

Encore exacerbée par l'affaire suisse qui, ainsi que l'écrit Robert Belot dans sa biographie politique d'Henri Frenay, "va menacer l'unité de la Résistance à peine esquissée et cristalliser des conceptions opposées du combat clandestin", l'hostilité déclarée entre certains chefs de "Combat" (et des chefs entre eux, Frenay s'étant lui aussi mis à dos la plupart de ses compagnons qui vont tout faire pour qu'il ne revienne pas de Londres), mais aussi entre "Libération" et Jean Moulin, cette hostilité virulente a-t-elle pu conduire à une collusion momentannée d'intérêts à priori divergents visant à neutraliser le chef des MUR et représentant de de Gaulle ? Si on ajoute des circonstances malencontrueuses, des "oublis" en chaîne et des imprudences coupables, tout est réuni pour une issue dramatique.
L'hypothèse me semble assez monstrueuse et pourtant...

Le problème est qu'en l'absence de nouveaux documents et /ou de témoignages précis et concordants, il ne peut s'agir pour le moment que d'une intime conviction.

Bien cordialement,

RC