Bonjour tout le monde,
Il y a deux aspects à la question de Jacques, auxquels je vais essayer de répondre.
Les rapports Bruneau-de Gaulle :
Tout ce qui est exposer dans mon article à ce propos m’a été livré aux cours de plusieurs entretien avec Jacques Bruneau, fils du général. Jacques Bruneau était lui-même officier dans les chars, et il a servi sous les ordres de son père à la 1re DCR, comme commandant de compagnie au 28e BCC. Ce qui est amusant, c’est qu’avant cette affectation, Jacques Bruneau était instructeur à l’école des chars à Versailles où il a eu comme stagiaire, un fantassin en cours de conversion pour aller prendre le commandement d’un régiment de chars à Metz : le colonel de Gaulle. Jacques Bruneau est donc, je pense, particulièrement apte à parler des rapports entre le futur chef de la France libre et son père. En plus je le connais bien, c’est tout sauf un menteur.
Bref, le principal reproche que faisait Bruneau à de Gaulle, lors de son passage à la tête du 507, était de n’avoir aucun goût pour la technique et la tactique des chars, et d’éprouver quelques difficultés à traduire sur le terrain les théories qu’il avait su faire siennes.
La comparaison des caractères de Bruneau et de De Gaulle :
Elle est de moi en effet, mais ici, je persiste et signe. De Gaulle avait une vision et une anticipation politique très affirmée mais ce qui a fait sa carrière, c’est avant tout sa compréhension, en avance de phase sur son époque, de la puissance de la communication. Quant à son ambition personnelle, certes, il ne s’est pas enrichi plus que de raison, mais son but était ailleurs et j’ai la faiblesse de croire que, comme tous les grands hommes, il possédait un ego démesuré associé à une grande intelligence et peu de scrupules sur les moyens à employer pour parvenir à ses fins… l’histoire l’a montré, et beaucoup ont payé le prix fort pour cela.
Amicalement,
JR |