Et si nous partions de l'idée que tous les arguments et justifications avancés, l'étaient de bonne fois et que tous ces amateurs de "Panzer machins" n'entraient pas plus avant dans la discussions sur leur motivations parce que leurs motivations conscientes n'étaient que celles énoncées en préambules de tous ces sites et publications, et rien d'autre.

Mais il y a probablement des explications inconscientes à cette mode inquiétante. Comment les trouver et les comprendre si ce n'est en s'interrogeant soi même. Qu'est ce qui m'attire dans le soldat allemand de 40 ?

Assez bizarrement, je trouve peut être des réponses dans "Nos amis les Français" : page 9 ***la démocratie peut se définir comme l'effort réciproque, long et parfois ardu, qu'entreprennent des hommes libres pour se comprendre les uns les autres***

Oui, cet effort est difficile, déstabilisant. La liberté et les contraintes qu'elle impose peuvent apparaître comme un abîme, un endroit ou l'on se perd. Quand la liberté tourne au laxisme, à la faiblesse, le risque est de voir ressurgir son contraire. J'ai vu je ne sais plus qui défendant cette thèse et tous les "partisans de la liberté sans bornes" lui sont tombés dessus sans chercher à s'enrichir de sa réflexion. Ils devenaient subitement de véritables intolérants donnant paradoxalement raison à celui dont ils essayaient de combattre la théorie.

La fascination pour cette armée allemande mythique et débarrassée de ses crimes, n'est elle pas, chez certains, une réaction à notre société sans contraintes mais sans horizon collectif ? Le soldat allemand, c'est tout l'inverse : une obéissance absolue à la contrainte et une perspective d'avenir qui lui est apportée sur un plateau par un chef qui pense à sa place. Comme c'est rassurant ! Marche au pas, ta route est tracée !

Ensuite, pour meubler l'esprit, il reste à discuter du nombre de rivets sur le char modèle PZK22Z-36BKF §;c)

Amicalement
Jacques