Présentation de l'éditeur
Après le désastre de Stalingrad, rien ne semble pouvoir endiguer le déferlement de l’Armée rouge dans la partie Sud du front de l’Est. La brèche béante ouverte par les Soviétiques après la destruction des armées alliées du Reich permet au groupement mobile Popov de s’enfoncer loin au coeur du dispositif de l’Axe et de reprendre, en février 1943, la ville de Kharkov, abandonnée, malgré les consignes d’Hitler, par le tout nouveau SS-Panzer-Korps de Paul Hausser.
Pour les Allemands, ce repli leur offre l’occasion de reculer pour mieux sauter. En effet, les Soviétiques se sont enfoncés trop loin en direction du Dniepr, et l’opportunité offerte à Manstein de les cisailler de leurs arrières est trop belle.
Avec les Panzer-Grenadier-Divisionen « Leibstandarte SS Adolf Hitler », « Das Reich », « Totenkopf » et « Groβdeutschland », sauvées de l’encerclement et au potentiel intact, le maréchal allemand dispose d’une force de frappe conséquente pour briser l’offensive hivernale de l’ennemi. Face à une Armée rouge essouflée et pâtissant de lignes de communication trop étirées, les quatre divisions d’élite allemandes vont opérer un spectaculaire retour offensif en direction de Kharkov–Bielgorod et infliger un sévère coup d’arrêt aux Soviétiques, signant par là l’une des dernières victoires opératives de la Wehrmacht à l’Est. |