le Glossaire de Francis a trouvé : Panzer Korps - PZK - Allemagne nazie |
- | Corps blindé. Cette dénomination, bien souvent mentionnée à tort dans les écrits concernant les combats de 1940, n'est apparue qu'en Russie, en octobre 1941. Auparavant, les corps blindés portaient la dénomination de Armee Korps (motorisiert) : AK (mot.)
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Hors série n° 33 : La bataille de Kharkov de Francis Deleu le jeudi 04 mai 2017 à 14h59Présentation de l'éditeur
Après le désastre de Stalingrad, rien ne semble pouvoir endiguer le déferlement de l’Armée rouge dans la partie Sud du front de l’Est. La brèche béante ouverte par les Soviétiques après la destruction des armées alliées du Reich permet au groupement mobile Popov de s’enfoncer loin au coeur du dispositif de l’Axe et de reprendre, en février 1943, la ville de Kharkov, abandonnée, malgré les consignes d’Hitler, par le tout nouveau SS-Panzer-Korps de Paul Hausser.
Pour les Allemands, ce repli leur offre l’occasion de reculer pour mieux sauter. En effet, les Soviétiques se sont enfoncés trop loin en direction du Dniepr, et l’opportunité offerte à Manstein de les cisailler de leurs arrières est trop belle.
Avec les Panzer-Grenadier-Divisionen « Leibstandarte SS Adolf Hitler », « Das Reich », « Totenkopf » et « Groβdeutschland », sauvées de l’encerclement et au potentiel intact, le maréchal allemand dispose d’une force de frappe conséquente pour briser l’offensive hivernale de l’ennemi. Face à une Armée rouge essouflée et pâtissant de lignes de communication trop étirées, les quatre divisions d’élite allemandes vont opérer un spectaculaire retour offensif en direction de Kharkov–Bielgorod et infliger un sévère coup d’arrêt aux Soviétiques, signant par là l’une des dernières victoires opératives de la Wehrmacht à l’Est. *** / *** |