A noter, en passant, que les Français engagés dans la division Charlemagne n’étaient pas considérés par leurs chefs allemands comme de véritables Waffen-SS, en tout cas, sur le plan ethnique, si important aux yeux des nazis, puisque leur unité n’était pas qualifiée de SS-Division (composée essentiellement de soldats allemands, telle la 2. SS-Panzer-Division Das Reich) ou même de SS-Freiwilligen-Division (composée majoritairement de soldats germaniques, telle la 18. SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division Horst Wessel qui a pourtant intégré la Sturmbrigade française Frankreich), mais était simplement qualifiée de Division der SS [33. Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne (franz. Nr. 1)] (composée de soldats non germaniques).
Source : « Rede des SS-Obergruppenführers Jüttner auf der SS-Führer-Tagung in Prag am 13. April 1944, NSDAP/T-81, 154/157541ff. » cité par le professeur George H. Stein, page181, note 38, dans sa fameuse étude universitaire The Waffen SS, Cornell University Press, 1966. |