One of Canaris’ friends that the Admiral had sent to Switzerland to keep him out of the grasp of the Gestapo, Hans Bernd Gisevius who relayed several informations to Allan Dulles for the German ressistance, tells about the Admiral in his 1947 book "To the Bitter End":
“Canaris hated not only Hitler and Himmler, but the entire Nazi system as a political phenomenon .. He was everywhere and nowhere at once. Everywhere he traveled, at home and abroad and to the front, he always left a whirl of confusion behind him .. In reality this small, frail, and somewhat timid man was a vibrating bundle of nerves. Extremely well read, oversensitive, Canaris was an outsider in every respect. In bearing and manner of work he was the most unmilitary of persons ..”
Is this the description of a friend of heydrich and other nazi thugs like schellenberg or did he have to deal with them to fight them?
N'est il pas plus rigoureux de considérer les propos de ceux qui l'ont connu intimement que de relever certains propos hors contexte ou de circonstance avant d'analyser aveuglément certains faits pour en tirer une analyse générale paradoxale simpliste?
Remettre en question, oui. Salir pour salir, non: ce sont là des procédés de nazis auxquels qui sur ce site pourrait souhaiter s'apparenter ?
La question n'est pas de conserver ou rejeter un témoignage comme celui de Lahousen parce que son auteur serait sympathique ou non. Reszo Kasztner était très arrogant et antipathique mais ne fut il pas aussi un héros que d'aucun ont voulu salir... avant de le faire assassiner ? Kurt Becher n'était il pas, comme schellenberg pour qui il travaillait, un salopard habile au sourire très sympathique et qui est devenu un des plus riches allemands d'après guerre... avec l'argent des Juifs de Hongrie assassinés?
Qui devons nous croire ? Chez les amis de l'amiral qui l'ont connu, Gisevius, Groscurth, Waetjen, Menzies (patron des services secrets britaniquess), Dulles (des services secrets américains)... et chez ses ennemis dont les actions, souvent contraires à leurs propos, traduisent une suspicion et une haine contre lui jamais démentie comme himmler, heydrich, schellenberg, heinrich müller, huppenkhoten... et au final hitler ?
Ou devons nous croire un historien en mal de célébrité qui a commis un livre aux arguments peu convaincants faisant des rapprochements hasardeux sur des faits sortis de leurs contextes afin d'étayer un raisonnement peu rigoureux qui ne tient que grâce a ses lourdes (et probablement volontaires) omissions ?
Ne faut il pas faire table rase et procéder à un vrai travail d'historien sans haine et sans complaisance... même si cela remet en question d'autres convictions que nous pourrions avoir sur d'autres sujets ? |