Sur les soit disant cachotteries d'avant le rapport Bergier - La Suisse et la guerre 1933 - 1945 - forum "Livres de guerre"
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La Suisse et la guerre 1933 - 1945 / Werner Rings

 

Sur les soit disant cachotteries d'avant le rapport Bergier de Christian Favre le jeudi 05 février 2015 à 11h33

Avant l'affaire des fonds juifs en déshérences l'histoire de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale avait fait l'objet de deux rapports commandés, le rapport Ludwig et le rapport Bonjour. L'historien Werner Rings avait décrit déjà assez précisément les achats d'or à l'Allemagne dans son livre paru en 1985 L'or des nazis : la Suisse, un relais discret / . En ce qui concerne le chapitre important des renseignements les journalistes français Accoce et Quet ont sorti en 1966 leur fameux La guerre a été gagnée en Suisse promptement démoli sans aucune étude..et pour cause vu la complexité de la question. L’historien Jon Kimche sort lui en 1961 Un général suisse contre Hitler et là ça a drôlement remué le monde feutré de l’officialité helvétique car Kimche dans son avant-propos intitulé Introduction aux éditions française et allemande, s’en est pris vertement à l’historien officiel, le Dr Kurz, qu’il accuse de comprendre exactement le contraire de ce qu’il écrit ! Déjà là on voit que l’on avait pas mal de données assez explicites sur notre histoire avant l’affaire des fonds juifs.
Et tout cela sans compter ce qui s’est probablement écrit également du côté alemanique, jamais traduit ; du côté italophone..mystère total.
Donc dans l’ignorance totale et absolue des références ci-dessus, le monde des médias, radio/TV en tête, le sociologue Ziegler et quelques pseudo historiens ont fait table rase de ces connaissances et ont révisé de fond en comble cette histoire. Alors sont sortis deux films TV, l’un d’une production conjointe de la TV alémanique et de la BBC, intitulé Nazi gold. Je ne l’ai pas vu mais je sais deux choses, l’une est le mensonge des trains de déportés à travers la Suisse et l’autre de comparer les lieux d’hébergements des réfugiés à des camps de concentration. L’outrance fut telle que ce ne fut même pas l’officialité suisse qui réagit mais des personnalités juives, incroyable ! Le second film fut produit par la TV romande et son titre qui en dit long s’intitule L’honneur perdu de la Suisse. Là par contre l’officialité suisse réagit, d’abord par l’organe de surveillance qui interdit le film, recours de la TV au Tribunal fédéral qui confirme l’interdiction, recours de la SSR à la Cour européenne qui lui donne raison. Le film est autorisé au nom de la liberté d’expression, mais sans se prononcer sur le contenu. Le film avait été interdit avec raison tant il est manifestement orienté politiquement et totalement hors contexte. Il eut été valable si les réalisateurs s’étaient donnés la peine d’étudier cette histoire et de montrer aussi le rôle de la Suisse au niveau de l’engagement humanitaire, de puissance protectrice (les 4/5 du monde !) ainsi que le rôle de l’armée en faveur des Alliés et des réseaux de résistances.
Mais ce n’est pas fini car les autorités fédérales, en pleine guerre bancaire avec les E-U et sous la pression de ces derniers, ont-elles aussi fait table rase de l’histoire connue, quand bien même ce furent ces mêmes autorités qui avaient commandé les deux rapports mentionnés. Ainsi donc plus de 22 millions de francs furent mis à disposition d’un petit groupe de personnes pour établir la vérité sur nos rapports avec l’Allemagne au cours de la guerre. Pour des raisons purement politiques et de stratégie économique, le rapport était tenu à être négatif, les personnes choisies ne furent pas des spécialistes connus de cette histoire et le président, le professeur Bergier était connu en tant que médiéviste. Le rapport Bergier répétons-le, n’est pas l’histoire Suisse/SGm mais un exercice comptable, qui a d’ailleurs failli en ce qui concerne les refoulements, exercice comptable d’un tribunal. Même son président, Jean-François Bergier a admis que le rapport n’était pas l’histoire Suisse/SGm, qui selon lui restait à écrire ! Le qui restait à écrire démontre donc à l’évidence que tous ceux qui se réclament encore aujourd’hui du rapport Bergier, n’ont jamais rien lu de cette histoire.

Je rappelle donc que de nombreux intellectuels suisses de tous les milieux, restent encore aujourd’hui convaincus que le côté sombre de notre histoire a été maintenu caché par nos autorités avant le rapport Bergier ! Eh bien ce n’est pas la faute des autorités si la principale instance sensée relayer les connaissances des historiens ne l’a pas fait au moment de la parution des deux rapports. Et aujourd’hui encore la SSR(radio/TV) ne fait pas un travail objectif sur cette histoire et surtout elle ne relaye jamais la recherche..
Par contre il paraît que dans les écoles la situation évolue un peu, les enseignants cherchant à se documenter au-delà du rapport Bergier....bonne nouvelle.

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