... tout en me réjouissant de rencontrer enfin un adepte poli de la thèse d'un Canaris résistant, réfléchi, épris de dialogue et se gardant d'insulter, je n'agrée pas comme argument les traites sur l'avenir. Je les ai interdites sur la charte de mon forum
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et je viens de faire une piqûre de rappel à quelqu'un qui ne s'était toujours pas acquitté au bout de huit ans
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Il y a aussi une manière d'argument d'autorité dans le fait d'invoquer une rencontre avec Höhne, qui était surtout un remarquable collecteur de documents et excellait moins dans la synthèse, comme dans la critique. Son invention d'une rencontre de 1943 entre Canaris, Menzies et Donovan est tout de même un must !
Donc je passe outre sans outrepasser, et réponds à ce qui est dit sans attendre les wagons de complément.
Canaris et Heydrich, qui étaient déjà voisins dans la même rue, emménagent en 1937 dans des pavillons contigus. Pour mieux s'épier ?! Quel accord parfait dans le désaccord !
Quant à la haine qui aurait dû porter Heydrich, chassé de la marine, à ne plus pouvoir regarder le moindre pompon en peinture, ce paradoxe mériterait plus que tout autre un minimum de répondant documentaire.