Bonjour,
Merci pour ces précisions !
Dans son livre Histoire de la Résistance 1940-1945 Perrin, 2013, Olivier Wieviorka consacre cinq petites pages au drame des Glières. La majorité des références renvoie à la thèse de Claude Barbier : Des « événements de Haute-Savoie » à Glières. Mars 1943-mai 1944. Action et répressions du maquis savoyard, thèse dirigée par Olivier Wieviorka, Paris-I, 2011, 1 068 pages.
Je me pose la même question qu'Emmanuel de Chambost : Il serait intéressant de comparer la thèse de Barbier et le bouquin qui en est résulté. Notons que je n'ai pas lu le livre de Barbier mais bien celui de Wieviorka. En me basant sur ce qui est écrit sur différents sites/débats, je me demande si Claude Barbier, dans sa thèse, ne se serait pas gardé de gommer les aspérités qui auraient pu déplaire au jury ? Par exemple, Barbier aurait écrit que le bilan humain de la " bataille " de Glières est modeste (un soldat allemand tué accidentellement, deux maquisards tués et un blessé) alors que Wieviorka, page 351, écrit : Le bilan de Glières fut donc particulièrement élevé, puisque le maquis perdit au total 210 hommes, alors que les Allemands subirent tout au plus quatre pertes et Wieviorka d’ajouter en citant Claude Barbier Près d’un homme sur deux présent sur le plateau entre la fin janvier et la fin mars 1944 fut tué, déporté, emprisonné ou envoyé en camp de travail.
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Le plus affligeant voire inquiétant ! Des sites négationnistes se sont emparés du livre de Barbier considéré comme la déconstruction d'un mythe comparé aussitôt au mythe des chambres à gaz d'Auschwitz dont ils nient l'existence.
Bien cordialement,
Francis. |