Prudence, Emmanuel !
Tu mélanges trop les événements de chez Renault et l'action nationale du 30 novembre, jusqu'à sembler faire de la seconde la suite logique des premiers.
Bien étudiée par Elisabeth du Réau, la grève, que les communistes sont loin de lancer seuls, est un baroud d'honneur car on ne peut céder sur les 40h sans combat, d'une part, et que d'autre part les compensations financières ne sont pas à la hauteur. Mais le "bellicisme" antinazi du parti joue en sens inverse. Le gouvernement munichois est accusé, avec quelque fondement, de faire plus la guerre aux travailleurs et à leurs acquis qu'à Hitler.
Cf. mon
Churchill et les Français, qui souligne la manière très différente de Churchill d'envisager les questions sociales, afin d'aboutir à une véritable union nationale contre le nazisme.
