La grève de novembre 1938 - Louis Renault - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Louis Renault / Emmanuel Chadeau

 

La grève de novembre 1938 de Emmanuel de Chambost le mardi 04 février 2014 à 00h55

La grève de novembre 1938 représente l'un des nombreux éléments de contentieux entre Louis Renault et les communistes: Le 24 novembre 1938, une grève éclate à Billancourt en même temps que dans la région de Valenciennes, métallurgie et mines et dans les usines d'aviation nationalisées. Le 21 novembre, le gouvernement Daladier-Reynaud avait publié des décrets-lois qui permettaient de transgresser la loi des quarante heures en permettant aux patrons d'imposer la semaine de quarante cinq heures, avec majoration des heures supplémentaires.

En arrière fond, également, les accords de Munich du 30 septembre. Selon l'Humanité du 23 novembre, les décrets-lois ne sont rien d'autre qu'une nouvelle manifestation de « la politique de capitulation » suivie par un gouvernement aux ordres de Hitler et de Mussolini.

A Billancourt, les grévistes occupent une grande partie de l'usine dont les bâtiments de la direction qui est contrainte de se replier dans une villa de l'Ile Seguin non encore intégrée à l'usine. Un énorme dispositif policier, plusieurs milliers de policiers de la ville de Paris et de gendarmes mobiles se met en place, et à 20 heures 30, le préfet Langeron donne l'assault contre l'avis du patron Louis Renault qui aurait préféré temporiser. Jusqu'à minuit, les affrontements sont d'une violence extrême entre les ouvriers massés sur les toits qui canardent les policiers avec des boulons et des tuiles et les forces de l'ordre qui injectent des gazs lacrymogènes par les conduits d'aération. Les grévistes exténués sont tabassés, humiliés et jetés dans des paniers à salades. A 2 heures30 du matin, l'ordre règne.

Dés le 25 au matin, décrète unlock-out. Chaque ouvrier doit signer un formulaire demandant à être rembauché. Les Usines Renault portent plainte contre X pour entrave à la liberté du travail, alors que 290 ouvriers sont poursuivis par le Parquet pour « Rébellion à la force publique en bande armée »

Le 27 novembre, en réplique aux évènements de Renault, la CGT lance pour le 30 un mot d'ordre de grève générale qui sera un fiasco. Jusqu'au 2 décembre, les tribunaux distribuent des condamnations et chez Renault, on rembauche depuis le 28 novembre en écartant 20% du personnel dont les communistes et en distribuant par milliers des sanctions qui vont du renvoi au blâme en passant par la mise à pied et les amendes.

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes