"... ne se font point connaître
Et pour leurs coups d'essai veulent des coups de maître !"
J'ai feuilleté pendant une heure environ, à partir surtout des pages de notes et, un peu, de l'index.
Je retrouve trace de pas mal d'échanges internautiques et de ce point de vue (entre autres !) ton livre mérite de faire date, c'est un produit croisé de bibliobus et de forums !
Par rapport à mon interrogation d'hier, je reste sur ma faim. Non seulement quant à l'affaire des pourcentages, mais quant à l'inscription de la guerre germano-soviétique dans le duel Churchill-Hitler. L'essentiel est dit, semble-t-il, mais noyé. Il conviendrait de mettre tout cela en relief, et même en surplomb, dans des pages spécifiques, sans allonger ni rompre les équilibres que tu as su trouver entre les aspects politiques et militaires.
Par exemple, Canaris n'est cité qu'une fois, à propos de la carence du renseignement allemand sur l'URSS, alors que son pedigree anticommuniste sans tache en faisait un vecteur de choix de l'approche des Occidentaux en vue d'un retournement des alliances. Mais en dire plus aurait peut-être lassé la patience du préfacier !
Il me semble aussi que le rôle pilote de Churchill dans la définition des orientations anglo-saxonnes vis-à-vis de l'URSS (qui déçoivent régulièrement les attentes de Hitler et creusent sa tombe) n'apparaît pas assez.
Pour conclure cette première approche, je confirme l'impression générale de richesse et de solidité.