Mon tort principal dans cette affaire a été de prendre part "de mémoire" à un débat.
Mon texte est terminé depuis début 2012. Et je n'ai découvert le texte de Convert qu'au printemps 2013. Mon livre était déjà partant à l'imprimerie.
Je n'ai donc pas cité Convert et cela n'a sans doute pas aidé à la mémorisation de ce passage.
Mon annexe sur les Aubrac est surtout destinée à rappeler rapidement leur histoire et le fait qu'ils me semblaient hors de tout soupçon par rapport à Caluire.
J'ai utilisé ce que j'avais sur eux par Cordier et la table ronde et par Péan. Mais j'ai aussi comparé avec le cas d'Heilbronn juif lui aussi, et maintenu également à Lyon. Il a profité de certains services moyennant au moins un don en alcool et peut être davantage si j'en crois un document issu des archives de Paillole. Mais là, il n'y a qu'une source documentaire.
La convergence des deux "destins", maintenus à Lyon et ayant peut-être eu à payer en échange d'avantages divers me semblaient une hypothèse de travail à venir acceptable en fin d'annexe.
Pour dire la vérité, je considérais comme peu important au fonds que Lucie ait pu payer Barbie, Lutgens, Floreck ou un colonel des services économiques. Les Aubrac n'étaient pas mon sujet, mais j'étais tenu de soulever très rapidement quelques questions qui se posaient aussi bien pour moi que pour d'autres qui avaient travaillé sur cette période. Je n'ai jamais prétendu apporter le début d'une réponse à ces questions.
J'aurai du attendre un peu d'être rentré chez moi pour me mêler de cette affaire et intervenir éventuellement sur ce forum.
Cela étant, j'observe que les 350 000 frs dont parle LA à Anne Sinclair semblent avoir servi cette fois à payer Lutgens (et non Floreck) alors que durant la table ronde ils étaient destinés à Ravanel. Si Lucie avait rectifié en disant à Cordier que ces 350 000 Frs n'avaient pas servi à payer Barbie pour que son époux reste à Lyon, comme le disait De GRaaf, mais - en partie du moins - Lutgens pour qu'il lui permette de mettre au point son contrat de mariage, la polémique aurait stoppé net. Elle ne l'a pas fait et a semblé faire machine arrière.
Pour en finir, je suis assez admiratif de votre façon de ne pas lâcher prise. |