"simple confirmation de l'existence de bruits ... hé oui, il en courait en Angleterre, et on interrogeait Lucie dessus -ou, en l'occurrence, l'interrogateur ne posait pas la question mais relevait que l'intéressé ne l'abordait pas."
Ben quand même là ce n'est pas qu'un bruit, c'est une information sur une somme effectivement versée
"le débriefing de Lucie Aubrac à Londres, que j’ai utilisé pour raconter l’arrestation de Raymond Aubrac du 15 mars 1943 : Lucie y cite un message différent pour « actionner » le procureur Ducasse (« Hannibal mange du cheval ») ; elle fait intervenir deux agents du Deuxième Bureau de Vichy dans le processus de mise en liberté provisoire ; elle parle de l’assassinat de Barbie et de son remplacement par Floreck, avec qui elle discute et qui accepte le mariage du 21 octobre contre versement de 50 000 francs"
Bon 50 000 et pas 350 000 et donc seulement une traction avant modèle luxe, mais sur le principe les faits semblent établis. Sauf à envisager un mensonge lors de ce débriefing ... pour cacher quoi d'autre ?
Notez que je trouve ce cas de conscience très actuel : "Faut-il payer pour des otages ?" Evidemment les familles disent oui, mais l’intérêt général dit plutôt non.