Il confirme l'élévation d'esprit d'Edmond Michelet et la qualité de ses choix historiques, de juin 40 à la guerre d'Algérie.
Une remarque : son coeur de chrétien s'émeut de "l'occasion providentielle peut-être perdue" du pacte germano-soviétique, qui, en étant saisie par tout ce qui sur terre n'était ni nazi ni communiste, aurait pu permettre l'élimination conjointe et rapide des deux totalitarismes.
Diabolique me semble la tentation !
C'est négliger d'une part le fait qu'un très grand joueur, celui à la plus petite moustache, était à la manoeuvre.
C'est, d'autre part, ne pas épouser le point de vue churchillien selon lequel il fallait tout mettre en oeuvre pour récupérer l'assistance de Staline contre Hitler, qu'on avait bêtement laissée échapper, et que c'était la seule médecine possible pour soigner le cancer nazi.
Au fond on ne voit pas très bien en quoi aurait consisté la saisie de l'occasion. |