sont chassés d'Algérie, et dont l'immense majorité est de condition modeste, forcée d'abandonner le peu qu'elle possédait là-bas (Hassan Remaoun/Gilles Manceron). Cette fin tragique pour ces populations, n'était-elle pas bien plus traumatisante et dévastatrice que la suspension du décret Crémieux pendant la DGM ?
Et, concernant les 130 000 harkis dont le Général, et Monsieur Messmer refusaient formellement l'accueil par la France, seuls 20 000 harkis et leurs familles ont réussi à gagner la Métropole où ils seront parqués dans des camps jusqu'en 1975, et "libérés",après avoir été traités avec malveillance, et une condescendance indigne du Pays des Droits de l'Homme (J.Bougrab). Rien n'avait donc changé en France par rapport aux camps de discrimination, instaurés par la troisième République dès 1938 !? (Alain Michel) |