Je remplace des cagades par d'autres cagades.
Cornement n'était pas adossé au Boston, mais à un pommier.
Et il fut tué au fusil, pas au PM.
L'avion était presque hors du petit bois; au delà, il y avait une prairie avec des pommiers; il le traîna jusque-là : les jambes étaient brisées. Le blessé était presque dans le coma. Il le prit sous les bras, l'installa assis contre un pommier, lui passa la main sur le front et lui parla tout doucement. C'est à ce moment qu'il entendit les Allemands. Ils arrivaient par petits groupes. Ils n'avaient pas repéré l'avion, mais ils savaient qu'il était là. Pierre entendait le bruit de la bataille au loin, et les appels des Boches, là, tout près. Cornement était assoupi, il gémissait faiblement, adossé à son pommier . Pierre revint à l'avion, il appela, alla vers l'arrière. Rien. Les cris gutturaux se rapprochaient, il fit quel-ques mètres, s'écarta sur la droite, passa entre deux groupes sombres qui surgissaient, se cacha dans un buisson, puis il entendit des coups de fusil. |