Voici celle de la RTS, (TV Suisse romande)
on joue sur un jeu d'ombre afin de rendre Pilet-Golaz nazi compatible et manifestement la TV romande rencontre ici un certain succès.
Les historiens suisses se rendent-ils compte que pratiquement le 100% de gens sont documentés en histoire uniquement par la TV ? les livres ? 2 à 3 pour mille guère plus.
La TV suisse a produit deux films censés instruire sur l'histoire de la Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, l'un par la TV alémanique, tellement mauvais que ce fut une personnalité juive qui l'a critiqué:
26.8.97 Ouverture officielle des manifestations du centenaire du premier congrès sioniste à Bâle. M. Abraham Burg critique le film "Or nazi et avoir juif" qu'il juge détestable, unilatéral et injuste pour les Suisses.
Du côté de la TV romande ce n'est guère mieux, avec son navet "
L'honneur perdu de la Suisse", totalement hors contexte et mal documenté. A tel point que la SSR (Sté radio/TV suisse) a du aller jusqu'à la Cour européenne pour lever son interdiction faite successivement par l'autorité de surveillance et le Tribunal fédéral. Et là on ne s'est jamais posé la question en Suisse à savoir en quoi le personnel de la SSR était plus la SSR que le public payeur.
Face à cette incontestable médiocrité on devient un peu jaloux lorsqu'on voit le film
ALIAS CARACALLA, AU CŒUR DE LA RÉSISTANCE
Tout est remarquablement bien fait, mis dans le contexte,les acteurs parfaits et surtout avec la participation du principal témoin. Rarement vu un film d'histoire aussi bien fait.