Ce n'est pas l'armistice, c'est la défaite. - Raymond Aron - Le spectateur engagé - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Raymond Aron - Le spectateur engagé / entretiens avec J-L.Missika et D.Wolton

En réponse à -5 -4 -3 -2
-1hélas non ! aveugle seulement, ou ne regardant pas au bon endroit de françois delpla

Ce n'est pas l'armistice, c'est la défaite. de Emmanuel de Chambost le mardi 28 mai 2013 à 01h40

> A mon avis, les analyses intelligentes du nazisme ne commencent pas avant 1990 et progressent très lentement depuis.

Pour commenter l'épuration en cours en 1945, Aron ne pouvait pas attendre les lumières (oh combien fulgurantes) de 1990 sur le nazisme.

> Concernant Aron, prenons une affirmation centrale : « Après l'Armistice, inévitable ou criminel, [...] non sur ceux qui obéirent à un gouvernement qui conservait les attributs visibles de la légalité.» Pas besoin pour écrire cela d'être un phare de la sociologie politique ! Ce n'est que du moralisme et du juridisme à ras de terre.

C'est l'opinion d'Aron sur l'épuration.

> L'armistice met la France dans les mains d'un fou très intelligent, qui l'utilise au maximum dans le sens de ses desseins criminels.

Euh ... sans être un grand conceptuel, je dirais que c'est surtout la victoire militaire de l'Allemagne.

> La façon dont on s'agite dans ses filets ne saurait faire l'objet de débats intéressants.

En 1945, le débat sur l'épuration est forcément à l'ordre du jour - La défaite et l'occupation qui en a résulté ont marqué durablement les esprits, faisant rejaillir jusqu'à nos jours ce même débat de façon récurrente : Où est la ligne jaune de la trahison ? Je préfère suivre le débat de 1945 plutôt que celui de 2013.

Emmanuel

*** / ***

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