Merci mais cette référence m'est connue et elle n'est pas la source de la deuxième partie de votre intéressante contribution :
"Selon les termes de la convention d'armistice signée au carrefour de Rethondes à la demande du Maréchal Pétain le 22 juin 1940, la France s'engageait à verser quotidiennement au Reich la somme de FF 400 millions, en couverture des «frais d'occupation»! Afin de s'exécuter, l'Etat français, par la Banque de France interposée, a eu constamment recours à la planche à billets. Une part importante de cette manne quotidienne était ensuite cédée par le Reich à quelques banques helvétiques, principalement à la Société de Banque Suisse, et aboutissait à la succursale de la SBS, place Bel-Air à Genève!
Dès l'automne 1940, et surtout à partir de 1941, la Résistance, les FFI, étaient financés par la Grande-Bretagne et, à partir de décembre 1941, également par les Etats-Unis. Régulièrement, de fortes sommes en £ et en US$ étaient versées à la Swiss Bank Corporation, Greesham Street N° 2 à Londres. Puis, par compensation interne, la succursale de la SBS à Genève en était créditée, Ces £ et US$ permettaient d'acquérir du Reich d'importantes quantités de francs français fraîchement sortis des presses de la Banque de France et encore munies de leurs banderoles d'origine. Conformément aux avis parvenant de Londres, des montants importants étaient remis par la SBS de Genève à plusieurs personnes dûment mandatées par la Résistance. Des personnes de confiance prenaient livraison de montants importants, puis à l'aide de réseaux de résistance locaux, quittaient clandestinement le territoire suisse, jouant le rôle de coltineurs de fonds. Je détiens même, sous mon coude gauche, un témoin de la Couronne, au-dessus de tout soupçon. A preuve:
Extrait d'une lettre de M. Bernard de Gaulle -fils de Jacques de Gaulle - datée du 3 juin 2000. en réaction à l'article paru sous ma signature dans la Revue Militaire Suisse d’avril 2004. intitulé: 1938-1945 une Suisse occulte et méconnue.
« On peut citer Victor Farrell, de l'IS, officiellement vice-consul de G. B. à Genève. »
C'est exact - C'est lui-même qui donnait à Françoise Dénard, tous les mois, la «reconnaissance», la «clearance», des aviateurs recueillis par le réseau Pat, et l'autorisation de les acheminer vers l'Espagne - C'est lui-même qui donnait l'argent nécessaire.
(J'ai convoyé de la sorte, fin août 1943, une somme de 500000 francs de l'époque en billets tout neufs, dans une boîte de cacao, entre Annemasse et Toulouse)."
Serait-il possible de savoir de quelles sources proviennent ces extraits ? Merci d'avance. |