Sinon, sur le sujet, la colonne vertébrale de la Panzerwaffe en 1939 est le PzKpfW III - le PzKpfW IV étant considéré comme un char d'appui et non l'ossature des divisions blindées. Le PzKpfW IV commence à le remplacer dans ce rôle seulement à partir de 1941. Et à partir de 1943, le PzKpfW III est totalement surclassé, même les modèles les plus récents avec canon de 5cm long et canon de 7,5cm court, ce qui amène à son retrait rapide de la ligne de front et la réutilisation de son châssis pour produire des canons d'assaut ou des automoteurs plus spécialisés.
Tout ça pour dire que le principal char de combat allemand de 1939-1941 ne sert plus, à partir de 1943, que comme base pour des automoteurs ou des canons d'assaut. Tout comme le PzKpfW 38(t). Ni plus, ni moins. Et que ça fait partie de l'obsolescence d'un matériel en période de guerre (donc propice à des innovations technologiques accélérées), et ne présage en rien de la qualité du matériel initialement ou à des époques intermédiaires.
En 1941, le PzKpfW 38(t) fait encore bonne figure et participe largement aux succès retentissants de l'Ostheer de l'été et de l'automne 1941. Il équipe majoritairement les 7. (167 exemplaires), 8. (118), 12. (109), 19. (110) et 20. (121) Panzer Divisionen - soit 625 exemplaires pour 993 PzKpfW III et 448 PzKpfW IV - toutes divisions qui seront décisives lors de "Barbarossa" - par exemple, la 8. Panzer Division du général Brandenberger est celle qui, en s'emparant de Daugavpils/Dünaburg en tête du LVI. Armeekorps (motorisiert) de la Panzergruppe 4 dans les premiers jours de la campagne, permet le franchissement dans la foulée de la Dvina ; tandis que les 7., 12., 19. et 20. font partie de la Panzergruppe 3 qui contribuent largement à la première grande bataille d'encerclement de la campagne, celle de Bialystok-Minsk, du 22 juin au 3 juillet.
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