![Dernière Guerre Mondiale - Daniel Laurent & alii](../telechar/sujets/1524ir.jpg) La description du livre
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| | Dernière Guerre Mondiale / Daniel Laurent & aliiEn réponse à -4 -3 -2 Gamelin partisan du repli en AFN de Francis Deleu le dimanche 08 juillet 2012 à 11h34
Bonjour,
Le colonel Goutard, 1940 - La guerre des occasions perdues, à propos de la solution Afrique du Nord : ***** Une manœuvre de retraite avec action retardatrice sur les grands axes, après percement du rideau de la Somme et de l'Aisne, aurait permis de couvrir assez longtemps l'acheminement vers les ports libres et l'embarquement du maximum de moyens: unités repliées ou reformées, recrues, formation de l'intérieur, stocks d'armes et de munitions, etc...
La défense sans esprit de recul elle-même pouvait en même temps, à partir du 25 mai, couvrir ces replis pendant une durée appréciable, puisque le 25 juin les Allemands seront encore à 200 kilomètres de la Méditerranée; et les évacuations réalisées eussent changé la situation en Afrique du Nord et la carte de guerre de l'été 1940. Mais, dans ce repli stratégique, cette solution de la défense sur place, comportait, dès la rupture du front, une demande d'armistice. ***** Le général Gamelin a écrit à ce sujet : ***** Si l'offensive de dégagement avait échoué, je concevais que mon strict devoir était de mettre le gouvernement en face de la véritable situation ... Ce n'était pas avec les forces qui nous restaient que nous pourrions tenir longtemps le front Ligne Maginot - Aisne - Somme ... Nous n'aurions donc plus le droit d'espérer pouvoir défendre longtemps la France métropolitaine. Il y avait donc deux solutions : celle du renoncement, c'est-à-dire de l'armistice, et celle du repli sur l'Empire. Je n'étais pas l'homme de la première attitude... Seule, la seconde solution était digne de la France, mais encore fallait-il l'envisager sans tarder, constituer des têtes de pont et des réduits couvrant nos ports et commencer les évacuations sans délai. ***** Et le général Gamelin conclut : ***** En ne mettant pas, dès fin mai, le gouvernement en face de la cruelle réalité, en ne prenant aucune mesure préparatoire, on risquait de se trouver conduit à une impasse, le repli sur l'Angleterre risquant de devenir rapidement impossible et celui sur l'Afrique du Nord chaque jour plus difficile. ***** Laissons au colonel Goutard le soin de conclure : ***** Mais, à la fin de mai, personne ne voulait voir la situation telle qu'elle était et en tirer les conséquences. Nous répétions les mots magiques de 19141918 : « tenir coûte que coûte », « s'accrocher au terrain », « se défendre sans esprit de recul », « tenir jusqu'au bout », sans oser voir ce qu'il y aurait derrière ce « bout », qui serait vite atteint ! ***** Bien cordialement,
Francis. |
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