Des pilotes de la RAF se lançaient à la poursuite des V1 et les déséquilibraient en effleurant d’un coup d’aile celles des V1. Celui-ci s’écrasait dans la campagne anglaise.
Parmi eux il y avait un français des FAF Libres, Jean Maridor. Promu officier, il rejoignit le 91 Squadron équipé de Spitfire. Il a eu 11 bombes volantes à son actif.
Une des premières qui entendit parler de cette prouesse fut Marie Madeleine Fourcade, patronne du réseau « Alliance » en remplacement de Loutaunau-lacau déporté, et qui avait été rapatriée à Londres pour sa sécurité en juillet 1943.
Un pilote français était capable de cet exploit.
Le V 1 appelé FZG 76 ( Fieseler…) par les Allemands, avait une vitesse de croisière de 580 Km/h. La vitesse moyenne du Spitfire, avion rapide de l’époque, était de 575 Km/h mais le pilote pouvait pousser des pointes un court instant vers 600Km/h. Il était armé de 2 canons de 20mm et de 4 mitrailleuse de 7,7
Le 3 août 1944 Maridor ayant laissé passer le V1, se lança à sa poursuite mais sa distance avec le V1 était trop courte et les deux se désintégrèrent tout près d’un Hôpital du Kent. |