Mata Hari. Problème. - Chasseurs d'espions et Autopsie d'une machination - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

Chasseurs d'espions et Autopsie d'une machination / Commandant Ladoux et Léon Schirmann

En réponse à
-1Mata Hari. Filatures de la police au début du XXème siècle de Serge Desbois

Mata Hari. Problème. de Serge Desbois le jeudi 24 novembre 2011 à 09h43

Lorsqu’elle a été arrêtée le 13 février 1917 à l’hôtel 103 avenue des Champs Élysées ( Hôtel Élysée palace anciennement, siège de la banque HSBC actuellement), les enquêteurs ont mis sous scellés tous les objets lui appartenant et fouillé son sac à main.

Ils y ont trouvé une curieuse fiole qui a été analyse par Mr Bayle sous-chef de service à l’Identité Judiciaire consigné dans un rapport du 10 avril 1917 ( pièce 128 du dossier ).
Il y a trouvé :
-bi-iodure de Mercure 1.0
-l’iodure de potassium 7.0
-eau 100,0

Bien entendu l’expert pense qu’il pouvait s’agir d’une « encre sympathique » destinée à lire les messages secrets. Or Mata Hari avait dit qu’elle avait vidé ce produit fourni par les services secrets allemands dans un canal en Hollande et si c’était de « l’encre sympathique » livrée par les services secrets français, ceux-ci l’auraient identifiée.

Qu’est-ce que c’est que ce Bi-oxyde de Mercure ? Les enquêteurs auraient pu remonter au pharmacien « Robert et Cie », ce qui n’a pas été fait.

Le mercure est un produit dangereux qui ne peut être avalé et qui n’a à peu près aucun rôle sinon appliqué localement dans la SYPHILIS.
Jusqu’à la première partie de ce siècle, il n’y avait aucun traitement curatif de la syphilis. Avant la pénicilline vulgarisée en France en 1946 amené par les Américains, découverte par l’Anglais Fléming et appliquée par lui en 1938, d’une efficacité absolue dans les formes primaires et secondaires, il n’y avait aucun traitement efficace.

Le premier produit, le Salvarsan ou « 606 » découvert par l’Allemand Ehrlich en 1911 « blanchissait » la syphilis et n’avait pas encore pénétré en France avant 1914. Le Bismuth fut préconisé en 1920. La réaction de Bordet-Wasserman ( on fait mieux maintenant) destinée à faire de diagnostic de la syphilis tant il est malaisé de faire le diagnostic chez la femme, a été découvert en 1919.

Autrement-dit pas de traitement de la syphilis et même pas de diagnostic depuis le moyen-age jusqu’à la date où en 1917 Mata Hari a été fusillée.

Le mercure : Le malade enduisait la lésion avec le produit appelé « pommade grise » au avec une solution comme celle trouvée dans la fiole de Mata Hari.

Ne pouvant pas l’injecter, on avait essayé d’enfermer le malade dans une atmosphère confinée en respirant un sel de mercure bouillant dans une casserole. Le Treponema Pallidum résistait mais c’est le malade qui pouvait mourir. D’où l’expression « passer à la casserole »

Nous ne pouvons pas nous empêcher de réfléchir aux pensées « hallucinantes » de Mata Hari comme il en survient chez certains malades atteints de syphilis tertiaire. Rappelons que Alain Decaux qui avait pressenti chez Stavisky la syphilis tertiaire, lui attribuait comme retentissement psychique « sa folie des grandeurs ».

Mata Hari racontait des histoires la sur-valorisant. Elle confiait qu’elle avait eu pour amant le Kron-Prinz fils de Guillaume II
Pendant son séjour à Vittel en septembre 1916, elle indisposait les curistes en se ventant d’avoir un château en Touraine et bien d’autres sornettes.

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