Stavisky. Suicide ? - L'affaire Prince 1934 - forum "Livres de guerre"
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La description du livre

L'affaire Prince 1934 / Gisèle Dessaux Prince

 

Stavisky. Suicide ? de Serge Desbois le vendredi 17 juin 2011 à 08h16

Alain Decaux, dans son exposé du 6 mars 1975, explique qu’il avait retrouvé le dernier témoin survivant du chalet de Chamonix, le journaliste Armant Henri Flache. Il avait pénétré tout de suite après les policiers, le commissaire Charpentier, les inspecteurs Legal et Gérard venus de Paris dans la chambre de Stavisky. Il venait de se tirer une balle dans la tête et affirme qu’il s’agissait bien d’un suicide.

Évidemment beaucoup de journaux dont le « Canard enchaîné » émettaient des doutes du fait que beaucoup d’hommes politiques avaient intérêt à ce que Stavisky se taise définitivement. Ce canard titrait « Stavisky s’est suicidé avec une balle qui lui avait été tirée à bout portant ». Ce qui était repris par d’autres humoristes : « Il s’est suicidé d’une balle tirée à 3 mètres. Il avait le bras long »

L’enquête a été bâclée ( peut-être il n’y a pas eu d’autopsie ). Évidemment les autres commémoratifs de ce suicide ont été peu développés.
Stavisky s’est suicidé assis comme le montre la trace du sang de la tempe vers le menton mais il a été retrouvé couché, allongé au sol sur le dos. Ce qui a fait que le sang de sa bouche à coulé aussi vers l’oreille. Il se peut très bien que dans un dernier soubresaut il soit tombé de son lit et se retrouve allongé sur le sol. Stavisky a vécu plusieurs heures dans un coma peu profond.

Un des policiers, Legal, a dit que Stavisky tenait son pistolet dans sa main gauche. Il n’en démordra pas. Mais était-il ambidextre ? L’orifice d’entrée n’était peut-être sur la tempe droite mais sur la tempe gauche puisqu’il est dit que la balle est allée se ficher dans le mur à 1m,34 du sol, il y avait donc transfixion. Dans la tempe droite, ce serait l’orifice de sortie. Dans la tempe gauche, une balle de 6,35.

L’orifice de sortie étant plus volumineux comme d’habitude que l’orifice d’entrée, celui-ci serait punctiforme tandis que l’orifice de sortie serait plus gros simulant un impact de 7,65 , pistolet comme avait les policiers et comme nous pouvons le voir sur la photo.

Ce qui est plus étonnant, ce sont les commémoratifs des événements à partir du moment où les policiers sont entrés dans le chalet. Stavisky était seul enfermé dans sa chambre. Les policiers ont fouillé la maison qui n’était pas bien grande. Ils sont descendus à la cave où il n’y avait en tout et pour tout qu’une chaudière. Et la visite a pris plusieurs quarts d’heures comme s’ils n’étaient pas pressés d’en finir avec Stavisky.
Puis le commissaire Charpentier est ressorti pour téléphoner à Paris. Ses supérieurs lui ont dit : « Vous avez un mandat d’amener, arrêtez- le » Drôle d’atermoiement ?

Les policiers ont frappé à la porte. Ils entendaient Stavisky respirer. « Police ! ouvrez ! » Ils ont entendu un coup de feu, ils sont rentrés. Est-ce en enfonçant la porte ou bien, comme dit Alain Decaux, en cassant une vitre pour passez par la fenêtre ? Il semble que ce soit les journalistes comme ont le voit sur la photo qui ont cassé les vitres pour photographier ou filmer la pièce ou Stavisky était allongé, inanimé.

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 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.01 s  5 requêtes