Bonsoir,
Dans la rubrique "Magazine", le dernier numéro de notre revue préférée propose quelques "Bonnes feuilles" de l'"étincelante" biographie de Winston Churchill par François Kersaudy.
Relevons une anecdote qui devrait plaire aux écologistes. Un matin d'octobre 1940, Churchill est prévenu qu'une bombe non explosée était tombée à proximité du 10 Downing Street et qu'à moins qu'elle ne soit désamorcée, il courrait un grand danger. Churchill se contenta de lever les yeux de ses papiers en exprimant son inquiétude pour les canards et les pélicans.
Une autre anecdote relatée cette fois par Robert Murphy. Le 16 mai 1940, Churchill s'était rendu à Paris à la demande de Reynaud. Il loge à l'ambassade britannique. Le lendemain matin, il convoqua l'attaché d'ambassade dans sa chambre à coucher et désigna par la fenêtre les superbes pelouses de l'ambassade, amoureusement cultivées depuis des générations et alors pelées par les feux allumés pour brûler les archives. "Que se passe-t-il ?" demanda le Premier ministre. Le diplomate l'informa avec hésitation de la perte de tant de précieux documents en pensant que Churchill serait atterré. Mais le Premier ministre se contenta de grommeler: "Était-il nécessaire de mutiler ces magnifiques pelouses ?"
Bien cordialement,
Francis. |