D’après Jacques Baynac (Les secrets…, page 408), les experts médicaux et balistiques n’ont pas pu déterminer le calibre du projectile. « Leurs expériences [en 1949, sur le veston de Hardy] avec du 9 mm et du 7,65, calibres présumés des armes allemandes, ainsi qu’avec du 6,35, calibre du pistolet d’Hardy, n’ont abouti à aucune certitude et ne leur ont pas permis de formuler une hypothèse. »
Le docteur Pierre Monnier, qui a soigné Hardy le 21 juin au soir (Archives nationales, 68 Mi 14), le chirurgien André Ricard et le docteur Henri Pugeat, à l’hôpital de l’Antiquaille (AN, 68 Mi 16), n’ont-ils pas évalué les dégâts ? En effet, ceux-ci sont bien différents selon qu’il s’agit d’un projectile de 6,35 tiré à 40 cm ou d’un projectile de 9 mm parabellum (type 08 mE utilisé par les Allemands jusqu’en 1943) tiré à plusieurs dizaines de mètres, car « […] le tireur […] a touché [Hardy] juste avant les marches, à une quarantaine de mètres » (Les secrets…, page 404), ce qui exclut pratiquement le 7,65. |