Lorsqu’un chirurgien termine une opération, il rédige un « protocole opératoire ». Certes il met souvent 2 ou 3 jours pour le rédiger mais dans les crimes de droit commun, il le rédige très vite car il sait que la Police va lui réclamer.
Donc si un procès se déroule dans 2 ou 3 ans, le chirurgien se contente donc de déposer au procès ce qu’il a vu à la lecture du protocole opératoire.
Il est faux de dire que la déposition du médecin est de mémoire et de la qualifier de « à postériori » comme le fait dans son livre Daniel Cordier, « la république des catacombes » page 719 , 3ème avant-dernier alinéa.
Le chirurgien retransmet ce qu’il a vu dans son livre de protocole, voilà tout. Qu’il s’agisse d’un nommé Hardi ou d’un autre, il n’en a rien à faire.
Un ancien chirurgien de l’Armée. |