je n'aurais pas choisi le t3 des MdG mais c'est un autre problème; outre certains écrits de "jeunesse", le t1, avec ses thèmes du refus, de l'appréciation individuelle du devoir ou de la solitude m'eut semblé plus adéquat et pour le coup superbement transdisciplinaire - histoire, français, philo - mais peut-être pas suffisamment "unité nationale"?

- Horreur et damnation ! Le tome 1 ou "L'appel" du rebelle ? Ignoriez-vous qu'à l'horizon étoilé de la douce France enseignante se lèverait le vent mauvais des thuriféraires de l' ADMP !

- Stupeur et tremblements ! Sur de multiples espaces internautiques, des enseignants, en un joyeux embrouillaminis, sont saisis de la crainte d'une fatale indigestion d'un pavé onéreux. Puissions-nous les ramener à la saine raison ! Seul le tome 3, Le salut (1944-1946), disponible en format de poche, est proposé à l'étude et à la portée de nos chères têtes studieuses. Ajoutons que le choix de Mongénéral s'est porté dans la cadre "littérature et débats d'idées" . Et qui mieux ne pouvait en tirer toute la quintessence que Thiriel paré des vertus de l'historien et de l'écrivain agrémenté d'un zeste de l'esprit du philosophe. (Voir la contribution précédente mais aussi l'analyse proposée par Daniel Laurent).

HS. Tout comme Francis, j'ai le plus souvent reçu les programmes "académiques" comme un vrai pensum du temps où je faisais du tir-boulettes au bic évidé depuis le fond de la classe...

Du lance-pierre à la sarbacane.
De mon temps, l'usage du stylo à bille - pour autant qu'il exista - aurait été prohibé. En primaire, le porte-plume délicatement trempé dans l'encrier encastré dans le banc, suffisait à la tâche comme celle de piquer les fesses du voisin de devant.
En secondaire, l'écolier était élevé au statut d'étudiant par la grâce du porte-plume à réservoir, le Parker à plume en or 18 carats pour les nantis, le gratte-papier pour les autres.
Quant au bic sarbacane.... weuhhh ... l'élastique en guise de lance-papier était diantrement plus redoutable. [*]

Bien cordialement,
Francis.

[*] Si d'aventure en aventure les éditions Caraktère lançaient un nouveau magazine "Histoire(s) de l'après-guerre", je me porterais volontiers candidat pour un article pour la rubrique magazine : "Heurs et malheurs de la scolarité d'après-guerre"