Bonjour,
Ce que dit A L-R de François-Poncet ne me ravit pas toujours et notamment sa propension à en faire "l'homme du comité des Forges", qui privilégie de manière un peu mécaniste l'une des étapes de son parcours.
Nous sommes d'accord ! L'ambassadeur de France à Berlin était - pouvait-il en être autrement -lié au "monde des affaires". Imaginons que le Brésil sombre dans une dictature militaire ! Il ne me viendrait pas à l'idée (quoique §;-)) d'écrire pour te désigner : "l'homme-lige des maisons d'édition lusophones" au motif que ton livre "
Les Tentatrices du diable" a été traduit en portugais.
Quant à toi, Francis, tu t'illusionnes sur sa "déportation". Elle ne signifie nullement que Hitler lui en voulait de l'avoir percé à jour lors de son ambassade (et pour cause, il n'avait eu qu'à se louer de sa patience et de ses inquiétudes nuancées), mais faisait partie intégrante de sa politique de prise d'otages de marque, tout comme celles de Lebrun, Weygand, Daladier etc. Et ces gens n'étaient pas mis en camp, mais dans des châteaux.
Pas vraiment pour les illusions ! Dans un débat, trouver le juste milieu nécessiteraient de trop longs développements (que peu liront parce que trop longs) !
Pour le plaisir, le mot de la fin : élu à l'Académie française, François-Poncet hérita du siège vacant de Pétain. Le diplomate a-t-il rechigner à s'y asseoir ? Apparemment non !
Bien cordialement,
Francis.