... mais c'est encore une "histoire de camions et de bidons d'essence" que l'arrêt devant Moscou n'est pas dù au froid mais à la rupture du système logistique allemand..
Mis à rude épreuve dès le début, plusieurs fois sauvé par des improvisations "limites", l'équation logistique (train ou camion ?) n'a jamais été résolue par l'OKW en Russie...
Donc plutôt que de rêver qu'avec moins de 20 Pz disponibles(dont des PzII, pas très efficaces contre des ensembles bétonnés ou des KV II), Guderian aurait pu prendre ou encercler Moscou (suffit de voir ce que Paulus a pris de Stalingrad avec bien plus), il faut plutôt admirer le véritable tour de force qui a permis aux allemands d'arriver aussi loin, aussi mal préparés et aussi mal ravitaillés...
Mussolini pour le coup a "bon dos" : Même en partant en avril, la Wehrmacht ne pouvait aller plus loin... Sauf à modifier fondamentalement ses tactiques, et ses choix militaires (un exemple : les voies ferrées et le matériel ferroviaire étaient des cibles prioritaires au début de Barbarossa... d'où un énorme gâchis de locomotives...).
D'ailleurs les unités allemandes s'arrêtent d'elles-mêmes, épuisées, la veille de la contre-offensive d'hiver soviétique...
CM |