Finalement bien peu de chose! Juste de quoi éviter l'écroulement italien. Quant aux Balkans, nous sommes en avril 41 et en avril, à cause de la raspoutitsa, on n'attaque pas en URSS. Dans tous les cas, Allemands et Italiens se méfient les uns des autres et jamais dans l'esprit de l'un ou de l'autre dictateur, même au moment où l'Allemagne croit encore à une certaine puissance du potentiel militaire italien (c'est-à-dire avant juin 40), il n'a été question de stratégie commune ou de commandement intégré. Il est historiquement faux de déclarer (ou de sous-entendre) que l'échec des desseins allemands est lié au fiasco italien. L'infaillibilité allemande, ou son mythe, n'existe que dans les mémoires des généraux de la Wehrmacht contraints à une retraite forcée (encore que l'OTAN et la Bundeswehr en ont recyclé plus d'un...).
Cordialement,
DZ |