Aucun complexes, hein !
"Boisbouvier "Que votre ironie est pesante, Ghémard !
Vous savez aussi bien que moi que De Gaulle faisait déposer une gerbe chaque année à l'ile d'Yeu."
Moi : "en réalité, comme l'expliquent Henry ROUSSO et Eric CONAN dans Vichy, un passé qui ne passe pas, le général de GAULLE n'avait fait déposer une gerbe de chrysanthèmes sur la tombe de Pétain qu'une seule fois, le 10 novembre 1968, à l'occasion du 50ème anniversaire de la victoire de 1918 marqué par un dépôt de gerbe sur la tombe de tous les généraux vainqueurs de la 1ère guerre mondiale, sans exception"
Mais cette démonstration de votre inventivité ne semble pas vous émouvoir et vous ne suivez pas les liens suggérés, vous "faites comme si" la pluie ne mouillait pas et croyez pouvoir nous apprendre quelque chose concernant le comportement des présidents suivants alors que
tout ça était parfaitement décrit dans la page citée.
RI-DI-CU-LE !
Et puis ça finit en apothéose :
"En outre, quand de Gaulle, au cours de sa traversée du désert, apprit la décision du Garde des Sceaux André Marie de refuser aux avocats de Pétain la libération du Maréchal, il fut pris d'une sainte colère contre un cette IV° République si faible qu'elle ne pouvait agir noblement."
Et ce serait censé illustrer quoi ? Que Pétain était un Résistant tout comme de Gaulle et mérite béatification ?
Ou que de Gaulle était opposé à la détention de vieillards quels que soient leurs crimes et avait un sens chrétien du pardon ?
Et quelles sont vos sources cette fois ci, qui vous font dire à de Gaulle ce que vous avez envie de lui faire dire ?
Donc je cherche vos sources, et ce n'est pas forcément inintéressant :
D'abord qui est André Marie ?
"
Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, André Marie capitaine de réserve, s'engage comme volontaire. Capitaine d'artillerie décoré pour son action d'une nouvelle croix de guerre, il est fait prisonnier et est interné à l'Oflag de Sarrebourg. Il ne prend donc pas part au vote du 10 juillet 1940 à Vichy.
André Marie est libéré en 1941, comme officier combattant des deux guerres. Refusant la politique vichyste à son retour en Seine-Maritime, il se démet de tous ses mandats et, dans une lettre à ses électeurs, explique qu'il ne peut exercer ces derniers tant que le peuple n'est pas librement consulté. Résistant appartenant au réseau Georges-France, il est arrêté en septembre 1943 par les autorités d'occupation, interné à Compiègne puis déporté au camp de Buchenwald où il demeure jusqu'à la Libération du camp par les troupes américaines le 11 avril 1945. Il a perdu trente kilogrammes, souffre d'une affection pulmonaire et d'une affection hépatique.
Ce serait donc cet homme qui incarnerait la faiblesse de la IVe République ?