Il ne peut pas y avoir débat dans la mesure où vous avez décrété une fois pour toutes que Pétain a été un salaud et qu'il a favorisé les entreprises nazies. C'est le dogme qui est omniprésent depuis 45, qui nous a été imposé depuis et dont vous êtes incapables de sortir !
Incapables de vous poser la simple question: en 2010, faut-il accorder des circonstances atténuantes à Pétain ?
Pas plus !
Je pensais à un vous de politesse mais à partir du mot "incapables", en tout cas, c'est un vous pluriel.
Je n'ai jamais aimé, dans une réponse à une opinion exprimée par moi, et je n'admets toujours pas, une expression qui m'agrège à un groupe (mal défini, qui plus est, en l'occurrence).
Mais votre question finale fait apparaître une divergence énorme avec Michel Boisbouvier. Il ne s'agit nullement pour lui de circonstances atténuantes, pas plus du moins que n'en aurait besoin Jésus face à Pilate ou au sanhédrin juif. Son Pétain n'est ni plus ni moins que le Rédempteur de la France.
Les circonstances atténuantes du maréchal, dans tous mes écrits, je ne cesse de les détailler, à commencer par le désespoir planétaire de juin 40 et le trouble jeu de Halifax -tout en refusant pour ma part l'expression "circonstances atténuantes", comme tout historien soucieux d'expliquer sans juger. Je préfère parler d'excuses qu'il peut invoquer, ou qu'on peut invoquer. |