"Attaquez la Préfecture de Police si vous voulez malgré sa fourragère rouge mais pas Vichy. "

Et précédemment : "Ce n'est pas Vichy qui a fiché les Juifs mais la Préfecture de Police, (décorée de la Légion d'Honneur par de Gaulle en 1944)"

J'en viens à me demander si la police parisienne n'a pas eu la légion d'honneur pour son fichage des Juifs opérés sur ordre de De Gaulle ???

Faut-il expliquer que de Gaulle faisait de la politique et pas de l'histoire et qu'il avait besoin de cette police en 1944 ? Et peut être que peu convaincu d'une obéissance au-to-ma-ti-que il a préféré donner quelques gages.

"Enfin, oui ou non, est-il vrai qu'à Berlin la police obéissait aux Alliés encore en 1989 ?"

Je pense plutôt qu'elle obéissait à son gouvernement qui lui ordonnait d'obéir aux alliés. Non ?

La seul façon de démontrer votre thèse de l'au-to-ma-ti-ci-té, serait de trouver des exemples de polices ayant reçu des ordres de désobéissance à l'occupant de la part de son gouvernement légal, mais obéissant malgré cela à l'occupant. Et un seul contre exemple démontrerait l'absence d'automaticité.

Au lieu de ça vous nous citez un cas ou aucun cas de conscience ne semble se poser.

"On pourrait s'en souvenir quand on reproche à Bousquet son troc."

Là vous m'excuserez mais je ne résiste pas à l'envie de citer vos sources concernant ce troc :

"3/ Le dialogue Bousquet-Oberg.
Je ne l'ai pas inventé. Je l'ai vu et entendu dans des docudrames télévisés et comme la réalité de ce qui s'est ensuivi (la déportation des Juifs étrangers des deux zones contre la tranquillité des nationaux) y correspond bien, j'ai supposé qu'il était vrai, d'autant qu'il a pu se trouver dit au cours des différents procès de Bousquet, Oberg, Knochen..."

C'est le bousquet, non ?

Mais comme finalement j'en redemande, je vais continuer ma pèche aux perles et dans la même page, je lis :

"A la page 98 l'avocat Klarsfeld reprend la parole et accuse Vichy d'avoir déjà sévi contre les Juifs de zone libre avec rigueur dès 1940 en condamnant des Juifs à la mort lente dans des camps par la faim, le froid, la misère, etc. Renseignements pris, ces camps dataient de l'époque Daladier (103 camps à l'ouest de la Seine et au sud de la Loire; ils étaient destinés à recueillir des émigrés venant d'Allemagne, d'Autriche ou d'Espagne (car toujours susceptibles de former une cinquième colonne); la ration de pain y était de 350 g. par jour. Les juifs n'y étaient pas astreints spécialement mais seulement en tant qu'étrangers et c'était à la discrétion non pas des gouvernants mais des préfets."

Et vous arrêtez là vos investigations !!!

Vous ne cherchez pas à savoir ce qui s'est passé après l'armistice et si ces camps pour étrangers ont continué à fonctionner de la même façon avec le même public ?

Aller, quelques infos, par exemple Gurs